Les systèmes actuellement implantés (pacemaker et la ou les sondes qui le relient au cœur) sont pour la plupart compatibles avec l’IRM. Les modèles diffèrent par la puissance du champ magnétique autorisée (1,5 ou 3 Tesla) et la possibilité ou non de centrer l’examen sur le thorax.
Attention cependant car ces appareils ne « passent pas » comme ça à l’IRM: il faut en contrôler le bon fonctionnement au préalable, activer une programmation spécifique de la prothèse (pour réduire la susceptibilité de l’appareil aux interférences électromagnétiques) et vérifier après l’examen qu’il n’y a pas eu d’altération de fonctionnement.
Les risques d’interférence sont faibles mais non nuls. Quand une IRM est envisagée, l’indication est discutée avec le rythmologue qui avec le radiologue décident des conditions de sécurité optimales pour permettre la réalisation de l’examen (à faire dans un centre disposant de rythmologie).
Les systèmes anciens ne sont en général pas compatibles avec l’IRM.